dimanche 5 août 2007

Vendredi 3 août: No way…

Le match contre les allemands pour la 3e place débute à 13h. Après s'être levé depuis 3 jours à 6h30, les joueurs peuvent enfin profiter un peu de leur matinée pour dormir ou regarder des matchs.
Les Masters jouent juste avant nous pour la 3e place aussi. Leur match se déroule sur le même terrain, le terrain R2, le terrain le plus proche du central qui accueillera les finales…
Comme d'habitude, nous faisons une bonne entame de match. On accroche les Allemands sans pouvoir pour autant se détacher. Un vent capricieux souffle sur les terrains provoquant pas mal de turn-over. Mais je sens l'équipe plus forte que nos adversaires. J'ai confiance. Leur meneur "Rue" semble souffrir physiquement et les ajustements tactiques suite à notre 1ère défaite contre eux semblent fonctionner. Mais voilà, juste après la mi-temps, les dérapages de l'esprit du jeu ont pourri le match. Call sur call, bad call sur bad call, défis physiques à la limite, à ce petit jeu là, ce sont eux les plus forts… on le savait, on se l'était dit, mais on est tombé dans le piège.
Perdu 13-15, ce match sonne comme un coup de massue. Les joueurs sont abasourdis. C'est la fin du championnat, et concéder un match comme celui-ci n'est pas des plus agréables. Des sentiments d'impuissance, de résignation, d'injustice planent dans le camp français. Néanmoins, ce déroulement de match doit nous servir de levier pour encore progresser. La plupart de nos joueurs sont jeunes et manque encore "d'expérience". En jouant face à des vieux bavarois, condamnés à gagner pour sauver leur prestige d'antan, pour un français, être capable de résister psychologiquement est la première des qualités.
Et même si nous n'avons pas à rougir d'une défaite dans les conditions dans lesquelles s'est passé ce match, il n'en reste pas moins qu'il nous laisse un goût amer.
Bien malgré moi, à mon endroit, encore probablement plus qu'à tous...